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Saint Martin de MontagneL’église
Saint Martin de Montagne, classée Monument Historique le 1er
décembre 1908, se dresse au cœur du bourg au L’histoire
de cet édifice ne nous est que très peu connue. Guinodié dans son "Histoire de Libourne et des autres villes et
bourgs de son arrondissement", déclare que cette paroisse était le
prieuré
d’une abbaye bénédictine. Or, aucune source connue à ce jour ne permet
d’attester ses dires. Elle est citée dans la liste de 1398 des
paroisses du
diocèse.
Son histoire s’éclaire au
XVIème siècle. En 1569,l’union de
l’église Saint-Martin de Montagne au doyenné de Saint-Emilion est
proclamée par
l’archevêché. Un décret du Cardinal de Sourdis de 1621 érige la
paroisse de
Saint-Martin de Montagne en Vicairie perpétuelle. Deux procès verbaux
commandés
par le Cardinal attestent du peu de dégradations faites par les
huguenots en
ces lieux. En
1866,
l’église de Montagne menace ruine. Les travaux vont se Cette église possède un plan en croix latine typique du XIIème siècle. La nef unique couverte de voûte au XIXème siècle, se poursuit à l’est par un large transept très saillant, lui-même voûté dès l’époque romane. Cette partie de l’église possède la particularité de posséder trois types de voûtes : une coupole sur le bras nord, une coupole nervée sur le carré du transept et une voûte en berceau brisé sur le bras sud. Les trois absides greffées sur le transept forment le chevet. Les absides sont toutes trois voûtées en cul-de-four. A la croisée du transept s’élève un grand clocher-tour carré, crénelé lors des Guerres de Religions. L’église actuelle possède deux accès, un au sud à l’extrémité du bras du transept, et l’autre à l’ouest qui constitue l’entrée d’origine. L’entrée sud, dans sa forme actuelle, n’existe que depuis le XIXème siècle.
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sommet une colline, d’où
le nom de
la ville. Au nord s’étend son cimetière, qui n’englobe pas totalement
l’édifice. Les pierres tombales et sarcophages plaqués contre les murs
de
l’édifice tendent à prouver que le cimetière s’étendait sur tout le
pourtour de
l’église. Elle est d’allure massive et la nef possède approximativement
les
dimensions de transept, ce qui lui donne un aspect ramassé. Un lourd
clocher
carré est installé à la croisée du transept. On y accède par une
tourelle
polygonale, à l’angle sud-est du clocher. Le chevet se compose d’une
abside et
de deux absidioles orientées, ouvertes sur les bras du transept.
dérouler sous
l’autorité
de M. Labbé, architecte du Gouvernement et des édifices diocésains. La
charpente, la couverture et le carrelage sont refait à neuf. L’abside
et le
transept se voient restaurer à l’extérieur, tout comme les absidioles.
Les
voûtes du transept sont également réparées à cette occasion. Des
travaux
reprennent en 1880 sous la direction de Monsieur Hosteing. Cette
campagne de
restaurations est demandé par le conseil de Fabrique et comprennent la
rénovation intérieur de l’abside.
