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Saint Brice de Néac

Elle se tient au sommet d’une vallée. Entourée de son cimetière, elle surplombe la vallée de Barbanne qui serpente au bas de la combe. Cette dernière est dédiée à saint Brice, évêque successeur de saint Martin sur le siège métropolitain de Tours, qui mourut vers 443. Cette terminologie est peu courante dans la région, mais évoque tout de même une fondation médiévale, pouvant être associée aux nombreuses églises médiévales dédiées à Saint Martin dans cette région.L’actuelle église de Néac ne remonte pas plus loin que le XIXème siècle. De style néo-roman, l’édifice à trois vaisseaux, précédé d’un clocher-porche, se termine par un chevet hémicirculaire vouté en cul de four. Le chevet est flanqué au nord et au sud de deux sacristies. L’une est rectangulaire, la seconde quant à elle épouse la forme du chevet sur ses trois premiers mètres, ne laissant voir de l’extérieur que son élévation. Le vaisseau central est vouté en berceau sans doubleaux, contrairement aux bas-côtés.

Saint-Brice de Néac est une fondation médiévale faisait partie de la liste des paroisses de l’archiprêtré d’Entre-Dordogne en 1398. Guinodié fait remonter cette église primitive de Néac pour certaines de ses parties au XIème siècle. En 1859, la fabrique souhaite raser cette église dans un grand état de vétusté pour en construire une nouvelle. La Commission des Monuments Historiques et des Bâtiments Civils ne sont ni pour, ni contre cette démolition, et finit par donner son accord au vu de l’état alarmant de l’édifice. La démolition est effective en 1866 et les travaux débutent sur l’ancien emplacement depuis le 22 juin 1866. Les plans sont exécutés par Edouard Bonnore, Le procès verbal de réception définitive des travaux est signé par l’architecte le 6 mai 1868. L’église est bénite elle en octobre 1868. Dès 1875, la fabrique et la municipalité firent des demandes de subventions afin de réaliser le clocher. Les plans de la tour sont réalisés par l’architecte Gustave Lemarchand. Le clocher est construit à l’endroit voulu sur les plans initiaux d’Edouard Bonnore. En mars 1882, la fabrique de Néac fait une demande au Conseil Municipal pour l’érection d’une nouvelle sacristie en pendant de celle déjà existante. Le Cardinal Donnet donne son accord le 30 mars 1882, car l’ancienne sacristie est d’une taille insuffisante pour le culte.

L’église de Néac est une totale reconstruction néo romane du XIXème siècle. L’église ruinée a été reconstruite en n’oubliant pas son ancienneté que le texte de Guinodié prouve. Le plan de la première église reprend les codes de l’architecture romane : nef à trois vaisseaux voûtée en berceau plein cintre, chevet en hémicycle précédée d’une travée droite, portail en plein cintre à trois rouleaux. La tour-porche ainsi que la tourelle d’escalier ne conviennent pas à un édifice roman de la région, où le clocher est généralement porté à la croisée du transept, sur la dernière ou la première travée de la nef. Néanmoins, l’étagement de l’édifice rappelle celui ne nombres d’édifices de la région, tout comme certains motifs décoratifs : rinceaux de vignes, polylobes, dents de scie.

Néac
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