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Notre Dame de ParsacEdifice
de plan simple, l’église paroissiale de Parsac se situe au sommet d’un
rocher,
dominant la Barbanne.Elle est dédiée à Notre-Dame, au vue de la
dédicace présente sur la face
intérieure
du pilier sud de l’arc triomphale. Un clocher de plan barlong à deux
étages accueille
le visiteur. Il s’élève au dessus de la travée la plus occidentale. Il
est
couvert à son sommet d’une coupole dont la maçonnerie est apparente. Il
surmonte à l’ouest une porte à voussures en plein cintre ouverte dans
un avant
corps saillant. Deux arcs de décharge ménagés dans le mur de la façade
encadrent cet avant-corps. La nef de dimension Les renseignements historiques sont assez peu nombreux. Les « chapelains » de Parsac sont cités en 1364. L’église est citée sur la liste des paroisses de l’archiprêtré d’Entre-Dordogne en 1398. Ses liens avec la Collégiale de Saint-Emilion sont avérés, la cure de Parsac étant pourvue par décision du doyen et du chapitre Saint-Emilion, qui en sont les décimateurs. Ces liens ne sont attestés qu’à l’époque moderne. Les visites épiscopales des XVIIème et XVIIIème siècles rendent comptent de la vétusté de l’église et des travaux à effectuer. Notre-Dame de Parsac est désaffectée à la suite de la Révolution Française, les cérémonies étant alors assurées par la paroisse de Saint-Philippe d’Aiguille. Sa réouverture au culte se fait ultérieurement à une date incertaine. En 1869, Parsac devient la succursale de Saint-Genès-de-Castillon, puis annexe de Puisseguin en 1877. La commune de Parsac n’existe plus aujourd’hui et est rattachée en 1973 au village de Montagne.
Contrairement à certains textes, cette église ne remonte pas au XVème siècle, mais est bien de fondation romane, soit du XIème siècle. Elle fut édifiée en trois étapes distinctes. L’église du XIème siècle à nef unique charpentée et au chevet voûté, n’était pas achevée. Un changement de parti architectural s’opère au début du XIIème siècle, et l’on décide d’édifier une tour à l’ouest de la nef, qui a été prévu pour recevoir une coupole dès le départ. Ces deux premières campagnes se sont suivies de près, l’on peut même supposer qu’elles se sont enchainées, le premier édifice n’étant pas achevé à l’ouest. Les parties orientales et occidentales de l’édifice étant voûtés, l’on décide de voûter la nef dans la seconde partie du XIIème siècle, qui à cette période est encore charpentée. On plaque contre les murs gouttereaux à l’intérieur du vaisseau, deux arcs de décharges en plein cintre. Une voûte en berceau brisé est alors lancée sur la nef scandée de trois doubleaux.
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